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Trains régionaux : L’opposition de gauche et les usagers mobilisés pour faire entendre leurs voix

Plus que jamais, le torchon brûle autour du sujet des trains régionaux en Flandre. Alors que le conseil régional des Hauts-de-France tire à boulets rouge sur la SNCF, les usagers, et désormais aussi l’opposition de gauche, veulent faire entendre leurs voix.

La gauche veut « en finir avec le temps de la division »

Relativement absents de la scène médiatique régionale, les élus du groupe EELV-LFI entendent maintenant l’occuper. Lors d’une conférence de presse organisée mercredi, Karima Delli a vivement critiqué les prises de position de Xavier Bertrand. Pour la cheffe de file de la gauche au conseil régional, la collectivité devrait s’unir avec la SNCF pour rechercher des solutions. « Il faut en finir avec le temps de la division », a-t-elle déclaré face à un parterre de journalistes. Celle qui est aussi présidente de la commission transports au parlement européen considère que « le TER doit être une grande cause nationale ».

Dans cette optique, l’élue a présenté une série de mesures qui devraient, selon elle, permettre de pallier à la situation :

  • Réévaluation de l’enveloppe État / Région
  • Revalorisation des métiers du rail, pour attirer des conducteurs
  • Création d’un institut français des métiers du train
  • Instauration d’une redevance poids-lourds, pour financer des investissements dans le rail
  • Instauration de la gratuité pour les personnes âgées de moins de 26 ans

Un peu plus à gauche, la France Insoumise raille un « duo comique (…) où Laurel est la région et Hardy la SNCF ». Julien Poix, conseiller régional étiqueté LFI appelle lui à aller « taper à la porte » du ministère des Transports « pour lui dire de créer de nouvelles lignes » et « donner un chèque conséquent » pour relancer un service fiable sur le réseau TER.

Pour l’ensemble des élus rassemblées le 16 novembre, le président du conseil régional se servirait de la SNCF comme d’un bouc émissaire. Une posture jugée critiquable, alors que le désengagement de l’État devrait davantage être pointé du doigt.

Deux manifestations organisées jeudi à Lille et Paris

Jeudi matin, la majorité divers-droite du conseil régional n’avait pas encore réagi aux critiques et propositions énumérées hier. Franck Dhersin, vice-Président chargé des mobilités annonçait toutefois rencontrer une association d’usagers. « Un échange de 40 minutes avec des usagers (…) qui souffrent au quotidien », décrit-il sur Twitter.

De leur côté, les usagers, eux, prévoyaient de se rassembler devant l’imposant bâtiment lillois entre 9h et 11h. Le mot d’ordre était simple : Dénoncer leurs conditions de transport et la suppression régulière de nombreux de trains dans la région. Une autre manifestation est organisée devant la gare du Nord, à Paris, à partir de 16 heures.

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