Les flamands toujours mobilisés pour dire non à l’extension généralisée du pass sanitaire, samedi 21 août
Dans le territoire flamand de France, la généralisation du pass sanitaire continue de déchainer les passions et de cristalliser des tensions latentes depuis plusieurs années déjà. Pour la sixième semaine consécutive, des cortèges très hétéroclites ont défilé dans les rues des trois agglomérations principales où le mot d’ordre était simple : « Dire non au pass et exiger le retour des libertés ».
À contrepied des chiffres nationaux annoncés samedi soir par le ministère français de l’Intérieur (plus de 175.000) qui démontrent une baisse conséquente de la mobilisation par rapport au samedi précédent, les diverses estimations réalisées en Flandre continuent de refléter une hausse du nombre de protestataires dans les rues. Selon plusieurs comptages effectués dans la journée, plus de 4.000 à 5.000 personnes se sont rassemblées ce 21 août à Douai (Dowaai), Dunkerque (Duinkerke) et Lille (Rijsel).
Manifestation massive et cosmopolite à Lille
Mais si les cortèges étaient peu imposants dans le bassin minier (où seules quelques dizaines de personnes se sont rassemblées) et sur le littoral (participation estimée à 350 manifestants), la capitale des Flandres a encore une fois été l’épicentre régional du mouvement. Dans le quatrième arrondissement du chef-lieu préfectoral, la foule était massive. Plus de 3.500 à 4.000 personnels soignants, sapeurs-pompiers, enseignants, familles ou régionalistes flamands parés du drapeau territorial (photo) ont convergé pour réaffirmer leur opposition à une mesure qu’ils jugent liberticide.
