Flandre Presse

En Flandre, la fronde monte contre la fermeture des commerces « non essentiels »

Déjà contraints à la fermeture au printemps en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19), les commerçants décrits comme « non essentiels » se disent aujourd’hui lassés par des décisions gouvernementales qualifiées de « désastreuses pour l’économie ». Alors que certains établissements pourraient rouvrir leurs portes à compter du mois de décembre, de nombreux entrepreneurs se sont rassemblés dimanche à Dunkerque (Duinkerke). But de l’opération : Alerter sur l’impact des conséquences de la crise sanitaire sur leurs activités respectives.

Si les dernières annonces officielles ont redonné de l’espoir à la plupart des directions et salariés des boutiques administrativement fermées, ces mêmes catégories professionnelles n’entendent pas en rester là. Et les flamands venus exprimer leur solidarité accordent également leurs voix sur leurs dires. « Les cafés, estaminets et restaurants ne peuvent pas attendre le mois de janvier. Qu’ils rouvrent tout, ou qu’ils ne rouvrent rien » dénoncent-ils aussi sur les réseaux sociaux.

Vers une la survenue d’une nouvelle crise sociale ?

Dans notre territoire, où un fossé se creusait déjà avec le pouvoir décisionnel de Paris depuis plusieurs années, l’amertume pourrait pousser de nouveaux électeurs à s’exprimer en faveur d’un candidat ou d’une liste régionaliste lors des élections régionales prévues en 2021. Plus tôt, quelques tenanciers de bars et de restaurants annoncent leur intention de braver les interdictions dès la réouverture des commerces « au nom de la liberté, de l’égalité et de la survie ». La contestation qui était redevenue latente lors du premier confinement semble s’exacerber à nouveau et l’union sacrée souhaitée par Emmanuel Macron ne tient plus. Les prochaines semaines s’annoncent politiquement délicates en Flandre.

Quitter la version mobile