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Transports : La CGT et FO lèvent leur prévis de grève, les routiers ne cesseront finalement pas le travail à partir de dimanche

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Les gilets jaunes, qui comptaient beaucoup sur l’entrée des conducteurs routiers dans la mobilisation contre la politique du gouvernement, devront redoubler d’efforts pour tenir leurs positions constamment. / Photo : Gaël Autier

Les engagements écrits signés par le patronat et par le gouvernement français auront eu raison de la volonté des conducteurs routiers d’entrer en grève. Ces derniers ne se joindront donc pas au mouvement de contestation contre la politique du gouvernement.
Les deux syndicats, Force Ouvrière et la CGT, qui avaient appelé les routiers à entrer en grève illimitée à partir de dimanche soir à vingt-deux heures ont donc levé leur préavis de grève. Pour les deux organisations, mais en particulier pour la branche CGT Transports, les « engagements pris par les organisations patronales et le gouvernement sur le respect des majorations de 25% et 50% des heures supplémentaires » sont donc jugés satisfaisants pour que les taux soient jugés « sécurisés ».
Toutefois, la branche Transports et Logistique de Force Ouvrière a prévenu qu’en cas de non respect de « leurs paroles et leurs écrits, si le gouvernement dans sa loi (d’orientation des mobilités – LOM) ne respecte pas ses engagements, un conflit dur pourrait débuter à tout moment d’ici à l’été 2019 ». Restant très vigilantes sur l’examen de cette loi au Parlement, les deux formations syndicales maintiennent donc la pression sur le gouvernement qui, pour le moment, peut se satisfaire de savoir que l’économie du pays ne subira pas un arrêt total, certains conducteurs ayant souhaité prendre part aux opérations organisées par les « gilets jaunes ».
Pour ces mêmes « gilets jaunes », c’est un soutien de poids qui vient de leur être retiré à quarante-huit heures du début prévu du mouvement social. Il leur faudra donc plus compter sur l’entrée en grève des adhérents de la CGT dans les services publics prévue à partir du lundi 9 décembre. Cela ne devrait toutefois pas entamer la détermination des contestataires qui entendent poursuivre le mouvement sans « geste conséquent » ou « démission » du gouvernement français, malgré les récentes annonces formulées par le Premier Ministre Edouard Philippe et le Président Emannuel Macron qui cèdent progressivement au sujet des taxes sur les carburants et sur les énergies, mais refusant toutefois le rétablissement de l’ISF, l’une des revendications phares du mouvement.

Publié le 07/12/2018 – 16:02
Par : Gaël Autier
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