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Tempête Thomas : Après le vent, le bilan

Dans la journée de jeudi, le vent a fortement soufflé et a atteint des rafales dont les plus fortes ont été relevées au cap Gris-Nez (Pas-de-Calais) avec une valeur de 130 km/h.
La veille, Météo France avait prévu des rafales pouvant aller jusqu’à 110 km/h sur le littoral et 90 km/h dans l’intérieur des terres. Pourtant, les rafales ont atteint les 100 km/h à l’aéroport de Lille-Lesquin ou encore 108 km/h à Steenvoorde dans le Westhoek.
Ce vendredi, la rédaction s’est rendue dans la partie française de la Flandre où les dégâts étaient parfois importants bien que les rafales qui y ont été relevées n’ont pas été les plus fortes.
Outre les dégâts, les conséquences de la tempête ont été marquées, notamment sur le réseau ferroviaire et c’est pour cela que nous en dressons ici le bilan.

Les dégâts les plus importants

​Les toitures et les arbres ont subi de plein fouet la force du vent et certaines ont été littéralement soufflées, tandis que certains arbres (ou encore des lignes électriques) se sont couchés, comme c’était notamment le cas dans la vallée de la Lys.

Le réseau ferroviaire touché

​Les rafales de vent ont notamment fait chuter des éléments ligne électrique (supports et câbles) du réseau EDF sur des installations de la SNCF au niveau de la gare de Strazeele-Merris entre Armentières et Hazebrouck.
Cela a valu l’interruption du trafic ferroviaire de la ligne Lille – Hazebrouck – Dunkerque / Calais pendant plusieurs heures à partir du début d’après-midi de jeudi avant une reprise dans la soirée tandis que ce vendredi, les trains circulaient à nouveau presque normalement.

Les routes secondaires également touchées

Les axes routiers principaux ont rapidement été dégagés (après des chutes d’arbres et de lignes électriques) et la circulation n’y a pas vraiment été perturbée mais certaines routes considérées comme des axes locaux voyaient encore certaines de leurs portions coupées ou dangereuses au vu des câbles et des arbres qui n’avaient pas été dégagés, mais aussi des végétaux qui menacent encore de s’abattre sur le bitume. C’est notamment le cas dans le secteur « Merville – Bailleul ».
Publié le 24/02/2017 – 23:39
Par : Gaël Autier
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