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Météo : Paris et l’Île-de-France paralysées par la neige mardi soir et mercredi

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Vélos sous une dizaine de centimètres dans la capitale française le 7 février 2018. / Crédits : Nirob Tashan

Malgré les très nombreux appels à la prudence et les dispositions exceptionnelles prises par les autorités, la neige, tombée en abondance durant l’après-midi du 6 février a provoqué de très nombreux embouteillages jusque tard dans la nuit de mardi à mercredi dans la région parisienne et en Centre-Val-de-Loire où plusieurs centaines de véhicules ont été abandonnés par leurs propriétaires sur des axes enneigés et impraticables.

Pagaille généralisée

Dans l’après-midi de mardi, alors que le préfet de l’Essonne a ordonné le retour des élèves dans leurs foyers à la mi-journée, comme c’était le cas dans d’autres départements limitrophes où la neige tombait sans discontinuer et alors que les autorités appelaient à ne pas prendre la route, bon nombres d’automobilistes ont quand même pris la route dans la région parisienne, engorgeant, comme à l’habitude, les axes principaux et secondaires autour de Paris. La neige n’aidant pas, les côtes, virages et carrefour de la capitale et de sa banlieue sont rapidement devenues des points noirs où la circulation a vite été impossible, tout comme sur la nationale 118 qui relie Les Ulis au Pont-de-Sèvres et où plus d’un millier de véhicules sont restés coincés jusque dans la matinée de mercredi, notamment dans le secteur de Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines où il est tombé jusqu’à vingt centimètres (contre une dizaine de centimètres au cœur de Paris).
Si le nombre d’automobilistes est en partie responsable de la pagaille qui a bloqué, comme le mercredi 8 décembre 2010, de nombreuses personnes sur les routes, le rôle des autorités, s’il a été très bien assuré par rapport à 2010, n’est pas, non plus à minimiser. En effet, la N118 n’a été fermée qu’après que la circulation ne soit rendue impossible et non au début de l’épisode, ce qui aurait pourtant pu éviter la répétition du scénario du mois de décembre 2010, sachant que cet axe traverse des territoires vallonnés et notamment la cuvette de Bièvres qui fut, mardi encore, avec le secteur de Vélizy, l’un des points noirs de la région. Notons néanmoins que l’interdiction de circuler pour les poids-lourds de plus de 7,5 tonnes dès mardi à 14h a empêché que la pagaille ne soit encore plus marquée en Île-de-France, bien que 739 kilomètres de bouchons aient été enregistrés mardi soir en région parisienne, un record absolu.
Dans les transports non plus, il ne fut pas facile de se déplacer dans la région parisienne, puisque des chutes d’arbres ont localement empêché certaines lignes de Transilien de circuler, alors que le RER était perturbé et que les bus ne pouvaient plus circuler dès la fin d’après-midi ce mardi 6 février 2018.
A la SNCF, la situation n’était pas optimale sur le réseau TGV et Intercités sur le réseau Nord, Est, Ouest et Sud-Ouest où de nombreux trains ont pris du retard, notamment sur les lignes Paris – Bordeaux, Paris – Toulouse, Paris – Nantes, Paris – Strasbourg, Paris – Lille, Paris – Dunkerque et Paris – Calais.

Retour progressif à la normale…avant le retour de la neige vendredi

Si la situation doit revenir à la normale dans les transports à compter de jeudi, il faudra encore du temps pour dégager la nationale 118 qui ne devrait rouvrir que partiellement à compter de la matinée de ce jeudi 8 février en raison du verglas, avant un possible retour de la neige pour la journée de vendredi entre le massif central, la région parisienne et les Flandres où l’on pourrait atteindre 2 à 5 centimètres, voire localement 5 à 10 cm.
Publié le 07/02/2018 – 23:59
Par : Gaël Autier
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