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Mobilité : La grève se poursuit à la SNCF, entrée en vigueur d’un SA 2020 très réduit en Flandre, dimanche 15 décembre
La date fatidique est arrivée. La journée de samedi marque la fin d’une époque. Dimanche 15 décembre, l’ensemble des horaires qui s’appliquent aux trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France vont changer. Pour les usagers, ces modifications, décriées depuis leur présentation, qui vont provoquer un chamboulement de leur quotidien, vont s’opérer dans une tension palpable.
En effet, le mouvement de grève, qui se déroule depuis le jeudi 5 décembre, contre la réforme des retraites et la politique gouvernementale, va se poursuivre encore jusqu’à mardi, au moins. Ces nouveaux horaires, dont les décideurs politiques et la SNCF vendent la simplification et l’amélioration des conditions de transport, ne rempliront pas les engagements qu’ils sont censés tenir. Dimanche encore, en moyenne, seuls 20% à 30% des trains circuleront dans la région flamande.
A titre d’exemple, sur la ligne ferroviaire qui relie Lille au Westhoek, sur les 29 trains inscrits dans les nouvelles grilles, seuls 7 seront assurés, et cela n’est valable que sur la portion qui relie la capitale des Flandres à Hazebrouck. Sur les tronçons qui relient la Flandre intérieure au littoral, ces circulations seront moindres. La branche qui permet une jonction avec Calais, 4 trains (2 allers-retours) permettront une liaison avec Lille. Ce chiffre descendra à 3 (1 aller-2 retours) sur l’ex-ligne 5 (Lille – Dunkerque). De plus, sur la ligne Lille – Calais, seules les gares les plus importantes seront desservies ; de quoi agacer les associations d’usagers.
Toutes les fiches horaires valables pour la journée du dimanche 15 décembre sont disponibles sur le site internet « TER Hauts-de-France« .
En début de semaine, plusieurs syndicats ayant appelé à durcir la grève, l’impact de celle-ci pourrait s’étendre, et certaines lignes fermer, faute de train. Toutefois, aucun élément n’ayant encore été communiqué par le conseil régional et la SNCF, il est actuellement impossible de confirmer, ou d’infirmer, ce scénario redouté par les usagers, notamment les étudiants devant obligatoirement se rendre sur leurs campus universitaires afin de se soumettre aux examens (leurs partiels).
Publié le 14/12/2019 – 12:38
Par : Gaël Autier |
Mis à jour le 14/12/2019 – 13:12
Par : Gaël Autier |