Dans un article posté le mercredi 12 juin 2019, nous avions évoqué les différentes solutions étudiées pour lutter contre la congestion croissante de l’autoroute A25. Parmi les hypothèses retenues, la création d’une troisième voie semble désormais privilégiée entre l’échangeur d’Englos et le diffuseur n°8 (La Chapelle d’Armentières). Le 12 septembre dernier, le journal La Voix du Nord révélait cependant dans un article détaillé que rien n’était encore gravé dans le marbre.
Pour un coût prévisionnel estimé à 83 millions d’euros, c’est davantage l’hypothèse de la création d’une voie réservée au covoiturage qui prendrait l’ascendant. Car, dans un contexte de changement climatique de plus en plus rapide et de la récurrence d’épisodes de pollution atmosphérique, les décideurs ne semblent pas favorables à un élargissement pur et simple de cet axe névralgique.
Les usagers bientôt consultés
Néanmoins, toutes les options restent sur la table, et parmi elles la création d’un nouvel échangeur permettant un accès direct à la gare d’Armentières (Armentiers). Mais, la ligne ferroviaire du Westhoek étant déjà saturée aux heures de pointes, cela ne provoquerait que le déplacement d’un problème général. Pour les départager, les élus et partenaires locaux seront sollicités lors de concertations. De même que les usagers, principaux intéressés, qui pourront prochainement formuler leurs observations et doléances sur un site Internet créé à cet effet avant l’année 2022.
Ce n’est donc encore que l’an prochain que l’avenir de l’autoroute qui relie Lille (Rijsel) à Dunkerque (Duinkerke) deviendra moins flou. Le projet devrait ensuite être inscrit dans le contrat de plan pour la période 2023-2027. En attendant l’arrivée des engins de chantier, les traditionnels embouteillages continueront de s’amplifier au fil des années.
