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Société : De Lille à Dunkerque, la Flandre a marché pour l’égalité entre les femmes et les hommes

En Flandre française, la logique égalité qui doit exister entre hommes et femmes n’est pas remise en question au sein de la société civile. Alors que la date du 8 mars est définie comme une journée célébrant le combat des hommes, des femmes et des transgenres qui luttent pour que cela ne soit plus une chimère, plusieurs rassemblements ont été organisés dans la région, depuis plusieurs jours.

Dans la capitale des Flandres, où aucune déambulation n’était prévue dimanche, c’est samedi 7 mars que les féministes se sont réuni(e)s. Parmi leurs revendications, la fin des « violences sexistes et sexuelles », et une condamnation plus sévère des auteurs de ce qu’ils appellent « féminicides », constituaient le principal moteur de leur action. En marge de celles-ci, le cortège, constitué de plus d’un millier de personnes, réclamait également la fin de la « société patriarcale » qui, selon eux, empêche l’émancipation des femmes. A l’avant de celui-ci, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, a publiquement affiché son engagement dans la lutte contre le sexisme.

Des rassemblements parfois réprimés, vendredi et samedi

Outre cette principale journée de mobilisation, la région flamande a également compté trois autres dates de manifestations. Vendredi et samedi, deux marches s’étaient déjà déroulées à Lille, et avaient parfois été émaillées de confrontations avec la police. Dans la soirée du 6 mars, les forces de l’ordre ont fait usage de la force à plusieurs reprises, pour repousser les manifestants. Au cours des incidents, la photojournaliste indépendante Chloé Lavoisard, qui officie notamment auprès du collectif Gerda et de Pépère News, a été bousculée, tandis qu’un vidéaste amateur a été blessé, mordu par un chien policier mal muselé. Dans la métropole lilloise, les violences exercées sur les journalistes, et ceux qui documentent les événements sociaux, sont devenus habituelles, et interrogent quant au respect de la liberté de la presse, dont l’exercice est pourtant fondamental au bon fonctionnement d’une démocratie. Dimanche 8 mars, c’est dans la ville portuaire de Dunkerque que les féministes s’étaient donné rendez-vous.
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