Le bilinguisme poursuit son chemin, à son tour Caëstre dit oui au flamand

De nouveaux panneaux flamands vont bientôt fleurir le long des routes. A compter de vendredi 9 octobre, la charte « oui au flamand » comptera dix-huit signataires, Caëstre (Kaester) rejoignant la liste des communes qui s’engagent à se mobiliser pour la promotion de la langue régionale. Le lendemain, samedi 10 octobre, une seconde échéance est annoncée pour le dialecte qui contribue à rendre notre territoire particulier. Un rassemblement doit se tenir à partir de 10h30 devant le rectorat pour réclamer le retour de son enseignement dans les établissements scolaires.
Lancée le 11 avril 2015 par l’Institut de la Langue Régionale Flamande (ANVT-ILRF) et Pays de Flandre Tourisme, l’initiative a rapidement été suivie par les communes de Flandre intérieure et de Flandre maritime. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de dix-sept municipalités qui ont signé leur engagement pour la préservation et le redéveloppement de la langue flamande. Et parmi elles d’importantes communes comme Bailleul (Belle), Cassel (Kasselberg), Steenvoorde et Wormhout où plaques de rues et panneaux de signalisation se parent progressivement d’inscriptions bilingues.
Vers une croissance du nombre de signataires en Flandre intérieure
Durant le prochain mandat (jusqu’en 2026), la liste devrait s’allonger. Le conseil de la communauté de communes de Flandre intérieure ayant récemment nommé un vice-Président chargé « du développement culturel et de l’identité du territoire », l’installation de signalétiques franco-flamandes pourrait fortement accélérer.