Cette fois, c’est acté et définitif. Ce vendredi, le Premier Ministre, Édouard Philippe, a annoncé que le second tour des élections municipales se tiendrait le 28 juin prochain. Pour l’exécutif, il s’agit de mettre fin à l’immobilisme dans lequel se trouvent les collectivités locales depuis le mois de mars.
Bien que cette décision ne fasse « pas consensus » au sein des différentes formations politiques, le chef du gouvernement a affirmé que le conseil scientifique estimait « possible et nécessaire » la tenue du scrutin. Sur le papier, rien ne s’y opposerait donc, mais le contexte pourrait encore, à l’instar du premier tour, conduire de nombreux électeurs à s’abstenir de voter.
En Flandre, où les enjeux de ce scrutin dépassent le niveau communal, cela sonne comme un soulagement. Désormais, observateurs et commentateurs n’attendent plus que la publication des résultats définitifs pour émettre leurs hypothèses sur l’avenir politique du territoire.
