Jean Castex : « On est sur la bonne voie pour retrouver la vie normale »

Alors que certains redoutent la rentrée scolaire qui doit avoir lieu au début du mois de septembre, le Premier ministre français a annoncé que la quatrième vague épidémique était « maîtrisée et contrôlée ». « On est sur la bonne voie pour retrouver la vie normale » a-t-il ajouté. Pour Jean Castex, « les choses vont dans le bon sens ». Mais le chef du gouvernement a toutefois admis que la situation restait fragile et appelle la population à rester prudente : « On n’en est pas encore complétement sorti, c’est une affaire de responsabilité collective et individuelle ».
Dans la région flamande, où la vague épidémie n’a été que très peu perceptible au regard des différents chiffres communiqués, ce discours est accueilli avec une certaine amertume. Sur les réseaux sociaux ou dans les rues, beaucoup continuent ainsi de critiquer l’entrée en vigueur de l’extension du pass sanitaire, quand d’autres raillent un amateurisme constant.
Bientôt un retour à la vie normale ?
En revanche, si le locataire de Matignon a laissé entendre que le retour à une vie normale se profile, aucune échéance temporelle n’a été énoncée. « Cela dépendra de l’adhésion de la population à la vaccination » et « du respect des gestes barrières » précisait lundi Alain Fischer, invité de BFMTV. De quoi susciter des espoirs, mais également des réticences vis-à-vis des annonces émanant des institutions gouvernementales : « La volte-face du Président sur le pass sanitaire n’a pas été digérée » nous répond-on dans la métropole lilloise où l’accès à de nombreux lieux est conditionné à la présentation de ce sésame.
Pas d’obligation vaccinale pour tous … pour le moment
Mais pour ne pas attiser les tensions latentes qui déchirent le pays, Jean Castex a dit exclure la généralisation de l’obligation vaccinale à l’ensemble de la population. « Il faut convaincre, expliquer, il ne faut pas juger, stigmatiser, il faut y aller de façon calme, déterminée, pédagogique, dire que c’est vraiment l’intérêt des personnes et de leur entourage, on peut avoir une forme bénigne de la maladie, on ne sait pas » a-t-il déclaré. Un discours qui ne convaincra pas les plus réticents, qui subissent mépris, invectives et insultes ouvertement assumés par de très nombreux soutiens à la loi du 5 août 2021.