Face au non-respect du confinement, plusieurs communes instaurent un couvre-feu
S’il est bien observé que la mesure de confinement, en vigueur depuis presque deux semaines, est globalement respectée dans le territoire flamand, les habitants de certaines contrées restent récalcitrantes. C’est notamment le cas dans certaines communes du Westhoek, des Weppes, de la métropole lilloise et du douaisis, où les maires sont déterminés à faire appliquer les décisions gouvernementales.
Parmi elles, la ville de Bailleul (Belle) (Flandre intérieure) avait été l’une des premières à envisager, puis à instaurer un couvre-feu. Depuis le vendredi 24 mars, les administrés de la cité de Mélusine sont priés de ne plus circuler dans les rues, entre 22h et 4h. Pour justifier le recours à cette restriction, Marc Deneuche, son maire, avait alors évoqué des « difficultés » à faire respecter les « règles » du confinement.
Ces derniers jours, ce sont près d’une quinzaine d’autres communes qui ont appliqué un dispositif similaire. Là-encore, les élus ont dénoncé les négligences dont font preuve certains habitants qui, parfois, n‘hésitent pas à sortir de chez eux sans motif valable, même la nuit, et, souvent, disent ne pas se sentir concernés par la crise sanitaire qui frappe durement le continent européen depuis le mois de février. Dans la liste des villes et villages également concernés par un durcissement du confinement, figurent les noms de Erquinghem-Lys (Erkengem-Aan-De-Leie), Croix, Flers-En-Escrebieux, Hallennes-Lez-Haubourdin, Herlies, Orchies (Oorschie), Pérenchies, La Bassée, Santes, Wasquehal (Waskenhal), Wavrin (Waveren),Wattrelos (Waterlo) et Waziers. Le couvre-feu sera levé lorsque le confinement prendra fin.
