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Royaume-Uni : Le rapport Chilcot accable Tony Blair
Un ex-premier ministre contesté
Dès le début des hostilités entre les forces militaires de Saddam Hussein et des rebelles aidés par une coalition internationale décriée de toute part, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair a vite été contesté par le camp politique adverse qui déclarait déjà que l’homme suivait les directives qui émanaient du président américain de l’époque, George W. Bush, en effet, selon le rapport rédigé par John Chilcot, Tony Blair aurait écrit au dirigeant américain avant le début du conflit qu’il le suivrait « Quoi qu’il arrive », ce qui décrit de facto que le territoire britannique n’était « plus souverain » au moment de la guerre d’Irak.
Tony Blair a « du sang sur les mains »
Le rapport rédigé par John Chilcot pendant sept ans témoigne également que « toutes les solutions pacifiques n’avaient pas été épuisées » et que les armes de destruction massive détenues par le gouvernement de Saddam Hussein n’existaient pas et que donc par conséquent, le conflit irakien n’avait pas de raisons de se produire.
« Le monde est meilleur »
L’ex-premier ministre britannique a rétorqué que le monde actuel était meilleur grâce au conflit irakien, seulement, la chute de Saddam Hussein et les conflits entre ethnies causées indirectement par la guerre d’Irak ont pour conséquences actuelles le développement de l’organisation terroriste Daesh (Etat Islamique) en Irak et en Syrie ainsi que dans certains autres pays où la religion musulmane est souvent majoritaire.
Autre conséquence, Tony Blair pourrait être traduit en justice si les familles des 179 soldats britanniques tués pendant cette guerre engageraient des poursuites judiciaires à son encontre.
Autre conséquence, Tony Blair pourrait être traduit en justice si les familles des 179 soldats britanniques tués pendant cette guerre engageraient des poursuites judiciaires à son encontre.
Gaël AUTIER pour @FlandrePresse – Jeudi 07 Juillet 2016 à 23h55