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Lille : Plus d’un millier de gilets jaunes et de régionalistes flamands ont défilé dans la capitale des Flandres pour l’acte XXVI
Interdite la semaine dernière en raison de l’organisation d’une parade liée à l’événement culturel « Eldorado » proposé par « Lille 3000 » dans le centre-ville et délocalisée à Arras, la manifestation hebdomadaire des « gilets jaunes » de Flandre, du Hainaut et de l’Artois a rassemblé plus d’un millier de personnes, environ 1.200 personnes, en léger regain par rapport aux dernières semaines, ce samedi 11 mai dans les rues de Lille. Comme d’habitude, le cortège, composé d’une majorité de personnes porteuses de chasubles de haute-visibilité et d’une plus petite quantité de régionalistes flamands s’est élancé de la Place de la République peu après de quatorze heures trente, avant de traverser les quartiers Vauban-Esquermes et Wazemmes, puis de revenir à son point de départ, non sans heurts tout au long du parcours.
Face-à-face et affrontements intermittents
Comme il est désormais de rigueur dans les manifestations, de multiples incidents se sont produits entre des individus radicaux et les forces de l’ordre qui ont procédé à des charges et usé très régulièrement du gaz lacrymogène et probablement du lanceur de balles de défense (LBD40). Les heurts les plus intenses ont concerné le boulevard Montebello qui a été plongé dans un dense nuage blanc irrespirable pendant plusieurs dizaines de minutes, dans la confusion générale. Un peu plus tôt, c’est la rue Nationale qui avait été noyée dans un nuage de gaz lacrymogène. En dehors de ces deux points, c’est un calme relatif qui a régné tout au long de l’après-midi.
Accusations de violences policières
Rapidement après la manifestation, le syndicat « Solidaires », dans un document dont nous avons eu connaissance ce lundi, a formulé une accusation à l’encontre des forces de l’ordre déployées samedi à Lille. Selon celui-ci, un CRS aurait délibérément visé un manifestant en fauteuil roulant, avant de l’asperger de gaz lacrymogène à bout portant. Dans la foulée, d’autres manifestants et des photographes ont également fait état de pressions ou d’incidents survenus avec les forces de l’ordre. ContactéeSs par nos confrères de La Voix du Nord, les autorités locales n’ont pas, pour le moment, tenu à éclaircir réellement les motivations qui ont conduit les policiers à se comporter ainsi. Cela replace dans les mémoires, les violences perpétrées le samedi 9 mars dernier au niveau du Quai du Wault, pendant lesquelles la police avait également été accusée d’avoir agressé ou malmené des manifestants.
DIAPORAMA
Publié le 12/05/2019 – 01:32
Par : Gaël Autier |
Dernière mise à jour le 13/05/2019 – 23:27
Par : Gaël Autier |